mardi 27 septembre 2011

Karma d'une vie

Pourquoi a-t-il fallu si longtemps pour comprendre?

Il n’avait que dix mois quand sa vie bascula.
Cette méningite allait changer sa vie à jamais
La vie de cet enfant a cessé d’évoluer à cet instant.
J’avais à comprendre pourquoi cela arrive.

Toute sa vie, cet enfant dépendait de papa et maman.
Toute sa vie, il grandit dans l’amour fidèle et infini.
Petit à petit, au  fil du temps la famille s’agrandit.
J’avais à comprendre comment laisser vivre.

Malgré son corps d’adulte, il était d’âge d’un enfant
Toujours prêt à aider les autres, c’était ce qui l’animait.
Serviable en tout temps, il aimait se montrer utile et fiable.
J’avais à comprendre le sens de tant de dévouement.

Bien sûr, comme les autres, il avait ses sautes d’humeur.
Comme les autres, lui aussi a eu ses peines d’enfant.
Comme les autres, il a eu ses frustrations, ses jalousies.
J’avais à comprendre son état d’âme d’enfant-adulte.

Cinquante ans plus tard, il est toujours l’enfant d’hier.
L’enfant-adulte toujours au service de ses parents.
Maintenant que la maladie a rongé les forces des parents.
Je commence à comprendre le destin d’une vie.

Cet enfant de cinquante ans continue de servir sans égard
Cet enfant adulte, aime ses parents même dans l’épreuve
Maman n’est plus, il continue son karma avec papa.
Tout ce temps à comprendre le pourquoi d’une maladie.

Pourquoi a-t-il fallu si longtemps pour comprendre?

Roger Kemp 2011

mercredi 21 septembre 2011

Laissons le roi Harper faire l’indépendance du Québec.

Dans tous ces débats entourant la formation ou non de nouveaux partis politiques, dans toutes ces discussions sémantiques sur comment devrait-on faire l’indépendance du Québec, la seule chose que cela a provoqué, c’est de démontrer que nous ne sommes pas encore prêt à se donner un pays par nos propres moyens démocratiques. 
Le constat est douloureux mais combien véridique. 
En nous divisant de la sorte nous avons éteint dans le cœur de plusieurs personnes ce goût d’un changement profond, nous permettant de se donner un projet d’avenir. Il faut bien comprendre que ce ne sont pas les purs et durs que nous devons convaincre de la nécessité de se donner un pays, ce sont tous les autres qui cherchent une réponse démocratique à leurs aspirations légitimes.  Malheureusement, ce qu’ils voient c’est une chicane sur la place publique alimentée par des medias fédéralistes pour qui tout cela est du bonbon.  Et il s’en donne à cœur joie.
Laissons pendant quelques temps les forces fédéralistes nous démontrer comment le Canada est semble-t-il à leurs yeux, le plus beau et le plus meilleur pays au monde.  Nous avons à Ottawa un gouvernement conservateur majoritaire qui n’a pas eu besoin du Québec pour le devenir.  Nous avons des politiques conservatrices qui vont nous être imposées et qui vont à l’encontre des valeurs québécoises, ce qui devrait réveiller, chez cette clientèle, ici au Québec, l’étincèle nécessaire que nous voulons pour les convaincre à un Québec indépendant. Le Canada avec ses politiques à la républicaine vont subir dans un avenir très proche les soubresauts des politiques économiques américaines.
Il faut absolument lire le papier de Richard Le Hir à ce propos sur vigile.net.  http://www.vigile.net/Attachez-vos-tuques-ca-va-brasser Monsieur Le Hir vise juste et l’avenir lui donnera raison.
Arrêtons ces futiles chicanes qui nous divisent et laissons travailler les forces économiques mondiales qui auront raison des mauvaises politiques canadiennes en cette matière.  Ce n’est qu’à ce prix que l’étincèle nécessaire pour se donner un projet de pays pour le Québec, renaîtra.