mercredi 21 septembre 2011

Laissons le roi Harper faire l’indépendance du Québec.

Dans tous ces débats entourant la formation ou non de nouveaux partis politiques, dans toutes ces discussions sémantiques sur comment devrait-on faire l’indépendance du Québec, la seule chose que cela a provoqué, c’est de démontrer que nous ne sommes pas encore prêt à se donner un pays par nos propres moyens démocratiques. 
Le constat est douloureux mais combien véridique. 
En nous divisant de la sorte nous avons éteint dans le cœur de plusieurs personnes ce goût d’un changement profond, nous permettant de se donner un projet d’avenir. Il faut bien comprendre que ce ne sont pas les purs et durs que nous devons convaincre de la nécessité de se donner un pays, ce sont tous les autres qui cherchent une réponse démocratique à leurs aspirations légitimes.  Malheureusement, ce qu’ils voient c’est une chicane sur la place publique alimentée par des medias fédéralistes pour qui tout cela est du bonbon.  Et il s’en donne à cœur joie.
Laissons pendant quelques temps les forces fédéralistes nous démontrer comment le Canada est semble-t-il à leurs yeux, le plus beau et le plus meilleur pays au monde.  Nous avons à Ottawa un gouvernement conservateur majoritaire qui n’a pas eu besoin du Québec pour le devenir.  Nous avons des politiques conservatrices qui vont nous être imposées et qui vont à l’encontre des valeurs québécoises, ce qui devrait réveiller, chez cette clientèle, ici au Québec, l’étincèle nécessaire que nous voulons pour les convaincre à un Québec indépendant. Le Canada avec ses politiques à la républicaine vont subir dans un avenir très proche les soubresauts des politiques économiques américaines.
Il faut absolument lire le papier de Richard Le Hir à ce propos sur vigile.net.  http://www.vigile.net/Attachez-vos-tuques-ca-va-brasser Monsieur Le Hir vise juste et l’avenir lui donnera raison.
Arrêtons ces futiles chicanes qui nous divisent et laissons travailler les forces économiques mondiales qui auront raison des mauvaises politiques canadiennes en cette matière.  Ce n’est qu’à ce prix que l’étincèle nécessaire pour se donner un projet de pays pour le Québec, renaîtra.

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