dimanche 17 juillet 2011

Arrêtons nos querelles

Notre premier devoir comme souverainiste ou indépendantiste est de s'assurer qu'à la première occasion lors d'une élection provinciale nous puissions mettre à la porte le Parti Libéral de Jean Charest. 
Il faut que cessent nos querelles sur la place publique et apprenons à laver notre linge en famille.  À agir comme nous le faisons, nous donnons toutes les munitions qu'il faut à nos adversaires (Libéraux, adéquistes ou de la possible coalition) de démontrer que nous ne sommes pas encore assez matures pour se prendre en main. Question de solidarité, on repassera.
Selon moi, lors des deux derniers référendums (1980 et 1995) c'est notre stratégie de communication qui a fait défaut permettant aux opposants de se préparer une riposte pour le moins efficace.  En demandant toujours d’annoncer à l'avance quand se tiendra la prochaine consultation nous continuons sur la même voie. C'est en ce sens qu'au Parti Québécois nous avions décidé de ne pas annoncer nos couleurs afin de prendre « la pole position » dans le déroulement de la prochaine consultation.  Il devient alors beaucoup plus difficile pour nos adversaires de se préparer. 
La seule opposition possible pour nos adversaires pour l'instant est de créer la zizanie dans nos troupes en donnant toute la place à un Amir Khadir, à un François Legault, à un Pierre Curzi, dans l'unique objectif d'affaiblir et diviser le vote souverainiste. Il semble bien qu'encore une fois nos adversaires ont vu juste. Et nous jouons leur jeu comme des pantins.
Quand je parle ainsi, cela ne veut pas dire qu'il faille abandonner le combat pour l'indépendance, non au contraire, multiplions les arguments en faveur d'une telle indépendance auprès de ceux et celles qui sont à convaincre sur nos réseaux sociaux, dans nos carnets d’adresses internet.  Bâtissons-nous un réseau de communications pour contrer l'offre médiatique actuelle, contrôlée et peu ouvert à notre option.  Si chacun de nous pouvions réacheminer de la propagande sur notre option à une centaine d’autres personnes, il est fort à parier que nous pourrions avoir ainsi un réseau aussi puissant que celui des medias.  C'est à nous de s'organiser.  Si chacun met la main à la roue, ensemble nous réussirons.
Travaillons ensemble plutôt qu'à essayer d'avoir raison sur celui ou celle qui devrait ou ne devrait pas diriger le PQ. Ce n’est pas le temps de quitter le bateau.  N’oublions pas que ceux et celles qui désertent le camp péquiste faisaient sûrement partie des 6,92% qui n’avaient pas voté leur confiance à madame Marois. À savoir maintenant que le parti doit faire de la politique autrement, j’en suis.  À madame Marois d’agir en ce sens.  Elle seule détient la solution. 

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