lundi 16 mai 2011

Il n'y a pas de fumée sans feu.

Vous y croyez à la fusion annoncée  entre le clan Legault et l’ADQ? 
Selon cyberpresse, l’annonce d’une telle fusion serait faite à l’automne. 
Pourquoi l’automne?  Pourquoi pas maintenant? 
Pourquoi Legault accepterait-il une telle fusion et qui en serait le chef : Legault ou Deltell? 

Une fusion entre ces deux formations politiques est-elle souhaitable? 
Qui donc dans tout ce grenouillage politique joue un trip de pouvoir? 
J’ai écouté les propos de Gérard Deltell ce fin de semaine lors de leur conseil national qui se tenait à Trois-Rivières où il déclarait que l’option autonomiste était toujours celle privilégiée par son parti.  Il faut se rappeler que l’autonomie défendue par l’ADQ est une option totalement fédéraliste.  Serais-ce une des causes de la non-fusion entre le clan Legault et l’ADQ?  Monsieur Legault voudrait-il se prévaloir d’une option d’une déclaration de la souveraineté advenant un échec avec le régime fédéraliste.  Monsieur Legault aurait mis de côté l’option souverainiste car avait-il dit, il était fatigué de porter la promotion de la souveraineté sur ses seules épaules.

Autre point de vue, si advenant une fusion, s’il n’y a pas cette porte ouverte vers la souveraineté, quel serait l’appui politique venant des rangs souverainistes à cette nouvelle formation?  Fort peu.  Si par contre, dans ses négociations avec l’ADQ il  réussit à obtenir cette clause d’une  option souverainiste, cela pourrait faire mal au Parti Québécois. 

Le seul véritable avantage d’une fusion entre les deux parties en est un de structure politique.  L’ADQ même faible dans les sondages possède une structure de parti dans tous les comtés du Québec. C’est cette structure que   monsieur Legault voudrait bien se prévaloir sinon il serait condamné à réaliser une telle structure, ce qui demandera une somme de travail énorme et le temps presse car pour réaliser un tel mandat cela demandera 24 à 36 mois.  Comme les élections provinciales sont prévues dans à peu près 24 à 30 mois, il est déjà minuit moins cinq pour monsieur Legault.

Que faut-il donc promettre à l’ADQ pour qu’il accepte de fusionner avec le clan Legault?

Il n’y a pas de fumée sans feu.

Roger Kemp,  le 16 mai 2011.

1 commentaire:

  1. Salut Roger, ton ancienne adresse de blog correspond à ton blog précédent, toujours accessible en ligne, je tenais à t'en informer. Peut-être serait-il sage de le fermer purement et simplement.

    C'est plaisant de te lire un lundi matin, pas mal plus que les chroniques de Mme Harvey ! Je dois te dire que ma pensée est très siamoise de la tienne sur ce partenariat que tout citoyen un tant soit peu averti commence à flairer. Les échanges secrets entre Deltell et Legault en disent long sur les tractations de coulisses qui se mijotent en vue des prochaines élections. Un parti de centre droit au Québec a-t-il ses chances ? Bien possible et révélateur de notre dualité québécoise déjà présente du temps où nous votions simultanément Lévesque et Trudeau, tous les deux majoritaires. Après avoir donné notre confiance - dans certains cas aveugle - au NPD de gauche, qui sait si une ADQ, revue et corrigée à la sauce Legault avec ce dernier pour leader ne pourrait pas couper l'herbe sous les pieds de la toujours aussi impopulaire chef du PQ. S'il devait y arriver, ça indiquerait une nette préséance, chez notre société distincte, d'un débat gauche-droite sur des dissensions constitutionnelles. Quant au Réseau liberté Québec, sorte de Tea Party sauce québécoise de Québec, j'ai hâte de voir comment il va se positionner dans cette mouvance de droite, s'il y arrive un jour. Wait and see...

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