samedi 14 mai 2011

Être ou ne pas être...représenté

La refonte de la carte électorale, depuis le temps qu’on en parle, faudra bien une bonne journée se brancher.  Pour se mettre dans l’ambiance de la discussion, je voudrais vous proposer une réflexion à partir des comtés électoraux de ma région.  Je précise que ma réflexion se veut une prise de conscience sans rien de plus. 
Selon les statistiques trouvées sur internet à Statistiques Canada et au registre du DGÉ du Québec, pour résumer on peut dire qu’un comté fédéral est basé en moyenne sur + ou – 97000 électeurs et au provincial + ou – 45000 électeurs. L’écart entre le comté le moins populeux au Québec et la moyenne est près de 50% alors qu’au fédéral cet écart est d’à peine 20%.
Actuellement au Québec nous avons 125 comtés au provincial et 75 comtés au fédéral.  La première question que je me pose c’est en quoi la tâche des députés fédéraux est-elle plus lourde que celle accomplie par des députés provinciaux, ou vice-versa? 
Ma région : la Mauricie compte 5 comtés provinciaux (St-Maurice, Laviolette, Maskinongé, Trois-Rivières et Champlain) alors qu’au fédéral nous avons 2 comtés (St-Maurice-Champlain, Trois-Rivières) pour couvrir la même population. Comment devrait-on analyser cette problématique?  Le service à la clientèle d’un député provincial est-il plus adéquat que celui du député fédéral?  À cause de l’étendu de son territoire, le député fédéral est-il moins accessible? Moins disponible?
Si cela ne change rien en terme de service, aurais-je avantage à redécouper la carte électorale selon le plan préconisé par le fédéral?  Ainsi au lieu d’avoir 125 députés à l’Assemblée Nationale, pourquoi n’en aurions-nous pas que 75.  En incluant le personnel de soutien au service de ces 50 députés en trop c’est une économie substantielle de plus ou moins 10 millions par années que nous pourrions faire.  Vous me dirai que c’est peu, mais n’y a-t-il pas un commencement à tout?
Tous ces débats autour du vote représentatif et équitable, du redécoupage de la carte électorale est-il un faux débat? 
Le découpage fédéral actuel offre justement moins d’iniquité dans cette fameuse question de : Un citoyen, un vote.  La vraie question est de savoir : Sommes-nous prêts à réduire le nombre de députés à l’Assemblée Nationale? En sommes-nous rendus là ou pas? Y-a-t-il une solution miracle à cette problématique de la représentativité : Un citoyen, un vote.
Vos commentaires ne peuvent qu’enrichir le débat.
Être ou ne pas être… représenté, voilà la question!
Roger Kemp, 12 mai 2011.

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